Parlons (un peu) de Google
Là, soyons claires, je m’attaque à un géant ! C’est du David contre Goliath. 😬 !
Google donc, est une société créée en 1998 dans un garage en Californie (tiens donc !? Tu m’étonnes 😳). Google est un moteur de recherche développée par Larry Page et Sergey Brin, deux étudiants de l’université de Stanford. À l’époque, ils étaient âgés respectivement de vingt-trois et vingt-quatre ans. Ces deux cherchaient à créer un moteur de recherche qui offre de meilleurs résultats que son concurrent : AltaVista.
Aujourd’hui, Google a largement écrasé tous ses concurrents. Google est une entreprise dont on peut, à notre époque, difficilement y échapper. Google (Alphabet Inc., pour les intimes) n’est pas seulement un moteur de recherche, mais c’est aussi une entreprise devenue tentaculaire, possédant les marques : YouTube, Waymo, Waze, Calico, Google Chrome, Nest Labs et Andromeda. Ces noms ne vous disent peut-être rien, mais croyez-moi, ces entreprises sont bien présentes. Il y a bien des chances que vous ayez eu affaire à eux, au moins une fois à un moment dans votre vie. En gros, Google est actif aussi dans l’analyse de données, de serveurs, de service «cloud» et fait son gros chiffre d’affaires dans la publicité, en revendant leurs données et statistiques. La vente de données est une manne financière que la plupart des gens sous-estiment. D’ailleurs, pour parler finance, Google, ou Alphabet Inc., n’est souvent pas bien compris par les investisseurs. Ces derniers peinent à saisir comment cette société arrive à générer des bénéfices ; pourtant estimés, en 2020, à 30 milliards de dollars, pour un chiffre d’affaires de 170 milliards. Google vaut aujourd’hui un peu plus de mille milliards de dollars ! Google investit énormément, dans la recherche et le développement. Notamment, avec leur voiture autonome… Bref, on a de la peine à imaginer comment Google pourrait disparaître, tant cette entreprise est active dans de nombreux domaines et s’est imposée avec leur moteur de recherche devenu incontournable (bien qu’il existe des alternatives, comme l’excellent site Ecosia, un moteur de recherche, qui s’engage à utiliser ses gains pour planter des arbres).
Il faut se faire à l’idée, on peut difficilement échapper à Google. Il faut donc faire avec… Personnellement, j’utilise énormément Google, en étant parfaitement conscient, du moins je pense, de ce qu’ils font avec mes données. Tant pis, j’assume et je n’hésiterai pas, et même avec «culot» de me faire sponsoriser par eux pour profiter de leur visibilité incontournable. Je choisis une stratégie différente de Richard Stallman (qui a toute mon estime, d’ailleurs), grand gourou du monde libre de l’informatique, qui évite consciencieusement les réseaux sociaux et qui nous met en garde contre ces entreprises qui façonnent le monde à leur image. Mon approche est totalement différente, je choisis celle du «surfeur» pour affronter les énormes vagues. Jouer avec plutôt que d’aller contre… Quelques parts, ce sont les utilisateurs (donc presque tout le monde) qui contribuent à alimenter ces sociétés comme Google. Leurs bénéfices sont générés par tous ces gens qui utilisent leurs services au travers de leurs ordinateurs, leurs téléphones, etc. sans se poser plus de questions, sans chercher à comprendre et sans chercher des alternatives. Peut-on leur en vouloir ? Je pense que non, mais on en reparlera…
Ciao à +
David